L’hygiène alimentaire constitue l’un des piliers fondamentaux de la restauration collective en entreprise. Entre la sécurité des collaborateurs et le respect des réglementations sanitaires, la gestion méticuleuse des espaces de restauration représente un défi quotidien. Chaque détail compte pour garantir un environnement sain et conforme aux normes HACCP. Voici des conseils pour assurer une propreté irréprochable dans ces espaces communs.
Sommaire
Les zones critiques à surveiller pour limiter les risques sanitaires
Les surfaces en contact direct avec les aliments sont une priorité absolue. Plans de travail, planches à découper, ustensiles de découpe et équipements de préparation doivent être nettoyés quotidiennement, avec efficacité. Ces éléments peuvent facilement devenir des vecteurs de contamination croisée si leur entretien n’est pas rigoureux.
Les espaces de stockage alimentaire présentent aussi des dangers considérables. Les chambres froides positives et négatives et les zones de réception des marchandises doivent faire l’objet d’une attention particulière. La température, l’humidité et la circulation de l’air dans ces endroits influencent directement la prolifération microbienne. L’organisation du nettoyage dans ces zones doit respecter une séparation stricte entre produits propres et contaminés.
Les points de contact fréquents comme les poignées de porte, les robinets, les interrupteurs et les équipements partagés demandent également une grande vigilance. Ces surfaces accumulent très vite les germes et requièrent une désinfection régulière pour éviter la propagation de bactéries entre les utilisateurs. Une entreprise spécialisée en nettoyage d’espaces communs dans les entreprises pourra procéder à l’entretien complet des zones de restauration.
Les bonnes pratiques à adopter pour le nettoyage des espaces de restauration
L’efficacité du nettoyage repose sur l’application de la méthode TACT : Température, Action mécanique, Concentration et Temps. Cette approche structurée garantit une élimination optimale des salissures et des micro-organismes. Pour les surfaces alimentaires, utilisez de l’eau chaude entre 40 et 60 °C pour dissoudre les graisses, frottez énergiquement et respectez les temps de contact prescrits pour les nettoyants.
La fréquence varie selon les zones et leur utilisation. Les plans de travail et les ustensiles doivent être désinfectés après chaque usage. Les sols de cuisine nécessitent un lavage quotidien en fin de service, tandis que les murs demandent un entretien hebdomadaire.
Les chambres froides positives doivent être nettoyées au minimum une fois par semaine, avec une attention particulière portée chaque mois à l’évaporateur et au plafond. Le choix des produits détermine largement l’efficacité du processus. Les entreprises de nettoyage spécialisées privilégient les détergents conformes aux normes HACCP pour éliminer les graisses et salissures visibles.
Qui est responsable de l’entretien des zones de restauration dans une entreprise ?
Le prestataire sollicité par l’entreprise assume la charge du nettoyage des zones de production alimentaire (cuisines, zones de préparation, équipements de cuisson et de conservation). Cette mission inclut la formation du personnel aux bonnes pratiques d’hygiène, l’application des protocoles HACCP et la tenue des registres d’entretien.
L’entreprise cliente conserve généralement la responsabilité des espaces communs de consommation, à savoir les salles de restaurant, le mobilier, les sols et les surfaces non alimentaires. Cette répartition peut varier selon les termes du contrat de prestation, mais elle correspond à la méthode la plus courante.
La société doit également s’assurer que les locaux mis à disposition respectent les normes d’hygiène avec une ventilation adéquate, une évacuation des eaux usées et une isolation thermique des zones réfrigérées.
La coordination entre les deux parties permet de maintenir un niveau de propreté optimal. Des réunions régulières sont indispensables pour faire le point sur les protocoles appliqués, identifier les éventuels dysfonctionnements et adapter les procédures si nécessaire. Le partage d’informations sur les non-conformités observées facilite la mise en place d’actions correctives rapides.
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